Une bien belle histoire de Noël ! ! !
Posté : dim. 28 déc. 2014, 23:22
Un très beau cadeau de Noël!!
Ginou, ma compagne, 60 ans en mars 2015,est responsable depuis 11 ans d'une association qui est en fait un service d'aide à domicile.
Elle y travaille effectivement depuis 20 ans mais suite à une liquidation judiciaire,liée à des malversations de l'ancienne équipe dirigeante, il y a 6 ans, elle a perdu 9 ans d"ancienneté, condition siné qua non pour sa reprise dans la nouvelle structure.
Depuis ce jour, elle a travaillé en tant que responsable, sans la paye adéquate, avec une grande honnêteté et une abnégation sans pareille, d'arrache pied, nuit, jour, week-end et même durant ses congés payés pour relever le service avec ce l'aide d'une collègue à mi-temps (7 ans d'ancienneté).
Elle a toujours été à l'écoute de tout le monde et a fait le nécessaire pour que cette petite structure soit vivable et conviviale. Tout a très bien fonctionné, pour le grand plaisir de tout le monde.
Le service possédait même un petit matelas financier (30 000 euros) pour continuer à payer les salaires en cas d'activité réduite.
Il est vrai qu'un audit externe avait été imposé, quelques mois auparavant au second semestre 2013, pour être en parfait accord avec la législation qui venait de changer et surtout pouvoir renouveler l’agrément pour les 5 ans à venir(accepté)! Ceci moyennant quelques nouvelles royalties déboursées!
La crise, la conjoncture où un euros économisé est bon à prendre et le fait que les usagers sont de plus en plus près de leurs sous et surtout, de par leurs âges et maladies, ils sont appelés à disparaître plus ou moins rapidement...
La concurrence est rude dans ce secteur entre les Centres Sociaux Municipaux (CCAS), les infirmiers libéraux (gratuits pour les patients grâce à la SS) et les groupes privés plus importants plus solides financièrement et adossé à des services à la personne autrement diversifiés et à des mutuelles locales.
L'association s'est donc trouvé en déficit d'heures de travail. Suite à un contentieux en janvier 2014 avec une salariée, les prud'hommes ont frappés très fort avec une somme de 5 000 euros à débourser plus bien sûr les frais d'avocat.
Très peu de temps après, l'URSSAF, avril 2014, s'en est mêlée!
Une petite structure d'une dizaine de salariés est une proie facile et il y a toujours quelques choses à se reprocher. Donc avertissement, mise en demeure de régulariser la situation et à la clé la somme rondelette de 6 000 euros à payer!
Un bonheur ne venant jamais seul, la répression des fraudes, en juin 2014, s'est aussi engouffrée dans la brèche et a imposé, elle aussi des changements, différents voire contradictoires avec ceux préconisés auparavant.La nouvelle mise ne conformité du service a entraîné quelques frais mais surtout une baisse importante des rentrée d'argent par l'imposition d'un baisse des tarifs et une autre gestion et régulation des indemnités kilométriques versées aux salariés. Bilan de cette "visite" censée ne pas mettre l'association en difficulté,dixit la contrôleuse, une perte sèche dans les rentrées financières de l'ordre de 1200 euros mensuels!!!
En suivant, la disparition de deux missions lourdes et riches en heures travaillées, la situation s'est donc aggravée!
Il fallu en tirer les conséquences!
Donc si on vire les "gros salaires" en leur proposant une rupture conventionnelle et en augmentant les heures de l'emploi subventionné (3 heures /jour), on peut embaucher une jeune femme (déjà trouvée!!!) à temps partiel, payée au SMIC, qui fera le boulot des 2 virées comme des malpropres!!!
Cela correspondrait à ce qui manquerait dans les caisses en sachant qu'il ne leur reste que 6 000 euros pour payer les indemnités de départ!
Et puis une rupture conventionnelle c'est beaucoup plus honorable que des licenciements économiques et préserve les intérêts des administrateurs et de leur présidence!(politiques locaux de gauche et du centre en majorité avec quelques énergumènes de Chasse, Pêche, Nature et Tradition...)
Et tant pis pour les "dindes" de la farce, c'est de saison, qui ont marné pour maintenir cela et l'emploi des 10 salariés du services.
Le comble étant à venir puisque le Président a demandé à ma chérie et à sa collègue virée avec elle ,de prendre du temps après leurs départs, le plus rapidement si possible, pour aider leur remplaçante qui n'y connait que dalle!!!
Et puis après, si tout va bien on vous réembauchera dans quelques mois! Voilà la belle histoire de ce Noël 2014 et annoncée le 26!!!
Je tenais à vous la raconter car je suis écœuré et prêt à tout casser. Quelques administrations en recherche de pognons et on fout tout en l'air... 10 personnes dont 2 sûres, risquent leurs boulots pour quelques centaines euros récupérés!!!
Vive la vision sociale des hommes de "gauche" qui nous gouvernent!!!
On peut là aussi, à cause de comportements et raisonnements comme ceux-ci, comprendre une montée des extrêmes dans notre pays.
Mais de là à l'admettre, il y a un fossé ÉNORME que je ne franchirais jamais!!!
Grrrrrrrrrrrrrrrrr! saleté de société!!!
Ginou, ma compagne, 60 ans en mars 2015,est responsable depuis 11 ans d'une association qui est en fait un service d'aide à domicile.
Elle y travaille effectivement depuis 20 ans mais suite à une liquidation judiciaire,liée à des malversations de l'ancienne équipe dirigeante, il y a 6 ans, elle a perdu 9 ans d"ancienneté, condition siné qua non pour sa reprise dans la nouvelle structure.
Depuis ce jour, elle a travaillé en tant que responsable, sans la paye adéquate, avec une grande honnêteté et une abnégation sans pareille, d'arrache pied, nuit, jour, week-end et même durant ses congés payés pour relever le service avec ce l'aide d'une collègue à mi-temps (7 ans d'ancienneté).
Elle a toujours été à l'écoute de tout le monde et a fait le nécessaire pour que cette petite structure soit vivable et conviviale. Tout a très bien fonctionné, pour le grand plaisir de tout le monde.
Le service possédait même un petit matelas financier (30 000 euros) pour continuer à payer les salaires en cas d'activité réduite.
Il est vrai qu'un audit externe avait été imposé, quelques mois auparavant au second semestre 2013, pour être en parfait accord avec la législation qui venait de changer et surtout pouvoir renouveler l’agrément pour les 5 ans à venir(accepté)! Ceci moyennant quelques nouvelles royalties déboursées!
La crise, la conjoncture où un euros économisé est bon à prendre et le fait que les usagers sont de plus en plus près de leurs sous et surtout, de par leurs âges et maladies, ils sont appelés à disparaître plus ou moins rapidement...
La concurrence est rude dans ce secteur entre les Centres Sociaux Municipaux (CCAS), les infirmiers libéraux (gratuits pour les patients grâce à la SS) et les groupes privés plus importants plus solides financièrement et adossé à des services à la personne autrement diversifiés et à des mutuelles locales.
L'association s'est donc trouvé en déficit d'heures de travail. Suite à un contentieux en janvier 2014 avec une salariée, les prud'hommes ont frappés très fort avec une somme de 5 000 euros à débourser plus bien sûr les frais d'avocat.
Très peu de temps après, l'URSSAF, avril 2014, s'en est mêlée!
Une petite structure d'une dizaine de salariés est une proie facile et il y a toujours quelques choses à se reprocher. Donc avertissement, mise en demeure de régulariser la situation et à la clé la somme rondelette de 6 000 euros à payer!
Un bonheur ne venant jamais seul, la répression des fraudes, en juin 2014, s'est aussi engouffrée dans la brèche et a imposé, elle aussi des changements, différents voire contradictoires avec ceux préconisés auparavant.La nouvelle mise ne conformité du service a entraîné quelques frais mais surtout une baisse importante des rentrée d'argent par l'imposition d'un baisse des tarifs et une autre gestion et régulation des indemnités kilométriques versées aux salariés. Bilan de cette "visite" censée ne pas mettre l'association en difficulté,dixit la contrôleuse, une perte sèche dans les rentrées financières de l'ordre de 1200 euros mensuels!!!
En suivant, la disparition de deux missions lourdes et riches en heures travaillées, la situation s'est donc aggravée!
Il fallu en tirer les conséquences!
Donc si on vire les "gros salaires" en leur proposant une rupture conventionnelle et en augmentant les heures de l'emploi subventionné (3 heures /jour), on peut embaucher une jeune femme (déjà trouvée!!!) à temps partiel, payée au SMIC, qui fera le boulot des 2 virées comme des malpropres!!!
Cela correspondrait à ce qui manquerait dans les caisses en sachant qu'il ne leur reste que 6 000 euros pour payer les indemnités de départ!
Et puis une rupture conventionnelle c'est beaucoup plus honorable que des licenciements économiques et préserve les intérêts des administrateurs et de leur présidence!(politiques locaux de gauche et du centre en majorité avec quelques énergumènes de Chasse, Pêche, Nature et Tradition...)
Et tant pis pour les "dindes" de la farce, c'est de saison, qui ont marné pour maintenir cela et l'emploi des 10 salariés du services.
Le comble étant à venir puisque le Président a demandé à ma chérie et à sa collègue virée avec elle ,de prendre du temps après leurs départs, le plus rapidement si possible, pour aider leur remplaçante qui n'y connait que dalle!!!
Et puis après, si tout va bien on vous réembauchera dans quelques mois! Voilà la belle histoire de ce Noël 2014 et annoncée le 26!!!
Je tenais à vous la raconter car je suis écœuré et prêt à tout casser. Quelques administrations en recherche de pognons et on fout tout en l'air... 10 personnes dont 2 sûres, risquent leurs boulots pour quelques centaines euros récupérés!!!
Vive la vision sociale des hommes de "gauche" qui nous gouvernent!!!
On peut là aussi, à cause de comportements et raisonnements comme ceux-ci, comprendre une montée des extrêmes dans notre pays.
Mais de là à l'admettre, il y a un fossé ÉNORME que je ne franchirais jamais!!!
Grrrrrrrrrrrrrrrrr! saleté de société!!!