480 et écologie ?
Posté : dim. 09 mai 2021, 16:15
Le titre du sujet va peut-être prêter à sourire, ou pas, mais il n'aura échappé à personne que l'écologie est une des préoccupations majeures du moment.
Particulièrement dans les métropoles où les épisodes de pollution se répètent, il est clair que les anciennes ne sont plus les bienvenues en ville (également pour des raisons de santé publique), mais bientôt, elles pourraient ne plus l'être nulle part, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.
Alors, je me pose des questions régulièrement : Peut-on continuer à rouler en ancienne, ou youngtimer, quand on est soi-même préoccupé par l'avenir de la planète ? Etre un passionné de bagnoles signifie-t-il qu'on s'assoit sur les préoccupations environnementales ?
Je me pose ces questions car je me sens tiraillé. Je ne suis pas insensible aux sujets de la préservation de l'environnement, et d'aussi loin que je m'en souvienne, je l'ai toujours été, mais sans être vraiment acteur, si ce n'est que je suis du genre anti-consumériste. Ma seule action est donc dans le minimum d'action : pas de superflu. En consommant moins, on pollue forcément moins.
Néanmoins, je suis passionné de bagnoles et c'est comme ça, je n'y peux rien. Tout comme je le suis de la musique. Et forcément, posséder un second véhicule, sortir parfois pour le plaisir, avec une voiture qui pollue plus que la principale, ce n'est pas anodin. Dois-je culpabiliser ? Devrais-je mettre un terme à cet attachement à la 480 ?
Alors je ne serais pas aussi radical que les écolos politiciens. Ceux-ci mettent tout sur le dos des anciennes. Le jour où on achetait une seconde place de parking, la métropole de Lyon a voté l'interdiction des véhicules 5 et sans vignette dans les rue de capitale des gaules, et des communes avoisinantes au 01/01/2022. En théorie, je ne pourrais même plus sortir la 480 de chez moi.
Mais il s'agit là que d'une application de directives européennes visant à réduire les émissions polluantes.
Certes, une avancée en terme d'amélioration de la qualité de l'air dans les villes, et donc de la santé, mais derrière ça, et au niveau national, cette mesure cache une volonté de doper les ventes de véhicules neufs. Cela fait 25 ans que ça dure : les Ballarurettes, les Juppettes... c'est pour soutenir l'industrie automobile.
Et la production d'un véhicule neuf est-il anodin en terme de bilan carbone ? Certainement que non, surtout que de nombreuses pièces sont fabriquées à l'autre bout du monde et doivent venir par bateaux cargos que ne sont pas propulsés par pédalos (à quand le retour des galères à rames, bordel ? cela serait écologique et créerait de l'emploi !). Et que dire des véhicules électriques dont la production de batteries est un vrai problème aussi.
Bref, on colle tout sur le dos à quelques passionnés de véhicules anciens (qui polluent certainement moins que ces mazouts de 10 ans mal entretenus qu'on croise à foison sur les routes), mais personne ne se soucie de tout le reste. On continue à consommer à outrance, des produits merde in China et consorts, des chocolats Ferrero bourrés de sucre et d'huile de palme en vente libre (ce qui est pour moi une aberration quand on connait les mauvais effets sur la santé et l'environnement), on passe notre temps sur les réseaux sociaux dont les gigantesques serveurs sont en train de faire fondre le Groenland...
Particulièrement dans les métropoles où les épisodes de pollution se répètent, il est clair que les anciennes ne sont plus les bienvenues en ville (également pour des raisons de santé publique), mais bientôt, elles pourraient ne plus l'être nulle part, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique.
Alors, je me pose des questions régulièrement : Peut-on continuer à rouler en ancienne, ou youngtimer, quand on est soi-même préoccupé par l'avenir de la planète ? Etre un passionné de bagnoles signifie-t-il qu'on s'assoit sur les préoccupations environnementales ?
Je me pose ces questions car je me sens tiraillé. Je ne suis pas insensible aux sujets de la préservation de l'environnement, et d'aussi loin que je m'en souvienne, je l'ai toujours été, mais sans être vraiment acteur, si ce n'est que je suis du genre anti-consumériste. Ma seule action est donc dans le minimum d'action : pas de superflu. En consommant moins, on pollue forcément moins.
Néanmoins, je suis passionné de bagnoles et c'est comme ça, je n'y peux rien. Tout comme je le suis de la musique. Et forcément, posséder un second véhicule, sortir parfois pour le plaisir, avec une voiture qui pollue plus que la principale, ce n'est pas anodin. Dois-je culpabiliser ? Devrais-je mettre un terme à cet attachement à la 480 ?
Alors je ne serais pas aussi radical que les écolos politiciens. Ceux-ci mettent tout sur le dos des anciennes. Le jour où on achetait une seconde place de parking, la métropole de Lyon a voté l'interdiction des véhicules 5 et sans vignette dans les rue de capitale des gaules, et des communes avoisinantes au 01/01/2022. En théorie, je ne pourrais même plus sortir la 480 de chez moi.
Mais il s'agit là que d'une application de directives européennes visant à réduire les émissions polluantes.
Certes, une avancée en terme d'amélioration de la qualité de l'air dans les villes, et donc de la santé, mais derrière ça, et au niveau national, cette mesure cache une volonté de doper les ventes de véhicules neufs. Cela fait 25 ans que ça dure : les Ballarurettes, les Juppettes... c'est pour soutenir l'industrie automobile.
Et la production d'un véhicule neuf est-il anodin en terme de bilan carbone ? Certainement que non, surtout que de nombreuses pièces sont fabriquées à l'autre bout du monde et doivent venir par bateaux cargos que ne sont pas propulsés par pédalos (à quand le retour des galères à rames, bordel ? cela serait écologique et créerait de l'emploi !). Et que dire des véhicules électriques dont la production de batteries est un vrai problème aussi.
Bref, on colle tout sur le dos à quelques passionnés de véhicules anciens (qui polluent certainement moins que ces mazouts de 10 ans mal entretenus qu'on croise à foison sur les routes), mais personne ne se soucie de tout le reste. On continue à consommer à outrance, des produits merde in China et consorts, des chocolats Ferrero bourrés de sucre et d'huile de palme en vente libre (ce qui est pour moi une aberration quand on connait les mauvais effets sur la santé et l'environnement), on passe notre temps sur les réseaux sociaux dont les gigantesques serveurs sont en train de faire fondre le Groenland...