Zoophilie mise à part (par chez moi ça serait plutôt les cigognes, bien qu'un producteur de foie gras - l'un des meilleurs que j'aie mangé - se trouve de l'autre côté de ma rue...), eh bien pour me faire plaisir...
...je pénètre comme vous ma 480 et me glisse dans son cuir noir, si doux et si chaud... Ensuite, je cherche doucement, à tâtons, sans précipitation, la clé qui va réveiller ses instincts les plus sauvages... Je la prends entre mon pouce et mon index, et là, tout en douceur, je la tourne progressivement, sans brusquerie...
Son premier soupir se fait entendre alors qu'elle s'ébroue, toute surprise par l'effet produit par mon geste inattendu. Son souffle se stabilise rapidement, comme si, sereine, elle savait ce qui va arriver, comme si elle se préparait aux échanges enragés qui ne manqueront pas de se produire d'ici quelques instants... Là, je fais tout pour ne pas la brusquer. Je ne la brusque jamais avant que tous ses fluides soient chauds, si chauds... alors je commence en douceur, je mesure tous mes gestes, toutes les sollicitations que j'induis sur ses organes... Je ne fais que caresser, qu'effleurer la courbure de la jante fine de son volant, je prends garde à ne pas faire monter trop vite ses gémissements vers les aigus, pas tout de suite, nous ne sommes pas prêts... L'idéal ? la régularité, pour commencer : une fréquence pas trop élevée, une application de tous les instants, mais pas de changement de rythme...
Puis quand je sens que ses fluides sont presques bouillants, quand je la sens qui en demande plus sans me l'avouer, quand je sens ma sueur coller sur sa peau tendue, je la surprends. Changement de rythme, brusque, mais pas encore ininterrompu. A la sortie d'une courbe, juste une relance un peu appuyée de notre échange. Surprise, je l'entends gémir, puis hausser le ton, entre protestation et encouragements, et souffler, souffler encore... pssssht ! ce son émis par le souffle qui s'échappe de ses pales comme il siffle entre des dents me procure un long frisson... Je freine nos ardeurs... pas maintenant... on baisse à nouveau le régime, on diminue la fréquence... se calmer, garder la tête froide... Quitter tous les deux la piste maintenant serait du gâchis, nous ne faisons que commencer...
Et puis il y a du monde, alors restons discrets, nous ne sommes pas seuls... Je baisse le rythme, nous croisons tous les deux comme sur une mer calme... Elle reprend son souffle, je détends mes mains qui s'étaient crispées sur tout ce qui me permet de contrôler ses ardeurs...
Si on tournait vers cette petite route déserte, cette vallée moussue où la route est nichée, qui enlace les courbes du relief ?
L'endroit est parfait. Nous allons pouvoir finir ce que nous avons commencé plus tôt... Brusquement, alors que tout était calme, je tombe un rapport comme on tombe les derniers voiles qui cachent l'intimité de l'autre. Elle gémit, tremble, hésite, puis ce souffle que je connais si bien reprend de plus belle, et elle lâche toute retenue, elle ne gémit plus mais crie, puis hurle ! J'empoigne son bras, elle se calme, puis alors que je le lâche après avoir passé ce qu'elle sait être la dernière vitesse avant l'extase, je reprends les rênes et relance de plus belle... psshhhhhttt, elle explose dans une extase rageuse, alors que mon dos, plaqué par l'effort dans le cuir désormais chaud et ruisselant, tente de garder un semblant de contrôle... Nous exultons tous deux puis nous arrêtons au creux de cette vallée où nous sommes désormais nichés. Je suis lové en elle, replié sur moi-même et au contact de sa peau brûlante.
Elle a repris son souffle, elle tremble encore un peu puis bientôt s'apaise. Alors que je la regarde, alanguie sur ce bandeau d'asphalte, épuisée et heureuse de ce parcours que nous avons partagé, je n'en reviens pas... "elle est à moi, rien qu'à moi"... Oh bien sûr, elle a connu d'autres personnes avant moi, qui l'ont menée tant bien que mal sur des routes au parcours souvent incertain... mais je sais que je suis celui qu'elle attendait depuis qu'elle est en âge d'attendre quelqu'un capable à la fois de l'admirer, de faire partager son amour pour elle et de l'exprimer à chaque instant, de prendre soin d'elle, tendrement, mais aussi de la brusquer quand il sent que c'est le moment, de sortir ensemble des sentiers battus, de ces voies droites, rectilignes où rien ne se passe...
Et alors que je sors respirer un peu l'air de la vallée, je sens dans le souffle du ventilateur sa chaleur qui irradie, qui se diffuse. Et je souris. Je souris, car je sais qu'elle va bientôt se réveiller et qu'il nous reste le retour...
Donc pour moi : 20/20 !!!!
Pour mon entourage, ça dépend : ma femme l'adore et elle partage même souvent ces moments d'intimité coupable avec moi, je pense qu'elle lui donnerait un bon 17/20. Mon fils l'admire, et attend juste d'être assez grand pour partager des choses avec elle, et il lui donnerait 25/20. Mes potes, séduits par ses boutons partout à l'intérieur (eh oui, y a des vrais pervers) et par ses élans fougueux, partiraient bien sur un bon 14. Les passants dans la rue ? Un 0 ou un 5 sur 20, pas plus. Ils ne la trouvent pas assez aguicheuse, et ne remarquent pas sa classe naturelle, magnétique quand on s'intéresse à elle. Pour preuve, un clin d'oeil de pop-up et la passion est transmise...