Etes vous plutôt Mouchegru ou Chantepigoune ?
Posté : mer. 07 sept. 2005, 14:36
Salut !
Voici une expérience qu’on a tous connu sur autoroute, dans un rôle ou dans l’autre, racontée par deux automobilistes, Ysembert Mouchegru et Anatole Chantepigoune.
- La version Ysembert Mouchegru :
« Moi je trouve qu’il y a de plus en plus d’abrutis sur la file de gauche. On s’y battrait presque. Voici une mésaventure qui m’arrive tous les jours pratiquement :
Je roule tranquillement à 130 – 140 sur la file de gauche, et je vois débouler derrière moi un type qui me fait des appels de phares.
Là, je me rabattrais bien, mais à droite ça ne roule vraiment pas vite. En plus, à vue de nez, il allait 150, pas plus, quand il m’a collé.
J’accélère donc un peu, je me retrouve à 150, mais cet abruti me colle toujours. Je monte donc à 160, pour voir si la vitesse lui convient, mais non, il est toujours collé à mon pare chocs.
Je me dis que c’est idiot, au départ il n’avait pas l’intention d’aller aussi vite, et s’il me suit à cette vitesse, c’est juste histoire de jouer les Fangio… Je mets donc le pied dedans, et nous voilà rendus à 200, lui qui me suit toujours comme mon ombre…
Là je me dis que la plaisanterie a un peu trop duré, s’il veut se tuer ou perdre son permis, qu’il le fasse tout seul, je me rabats donc sur le côté.
Il me double, mais curieusement, diminue sa vitesse à 150 quelques centaines de mètres plus loin… Quel crétin, il m’a collé juste pour me montrer qu’il avait la plus grosse… Lamentable ! »
- La version Anatole Chantepigoune :
« Les gens devraient faire attention sur l’autoroute. Ca m’énerve les gens qui bloquent la voie de gauche juste pour leur plaisir personnel.
Moi je ne suis pas spécialement pressé, mais j’ai quand même des horaires à respecter… L’autre jour, je roulais aux alentours de 140 – 150 quand j’arrive derrière un gus qui respectait bien comme il faut les limitations de vitesse…
Je me demande alors ce qu’il fait ici, sachant qu’il va pratiquement à la même vitesse que la file du milieu.
Je me montre bien dans ses rétros pour lui faire comprendre qu’il y en a qui sont pressés, mais il bouge pas.
Ah si, je le vois accélérer… J’accélère aussi. J’ai horreur de me retrouver collé derrière un type quand je roule. J’aimerais bien qu’il libère la voie. C’est pas compliqué, pourtant, il se rabat à droite, et il me laisse passer… Je demande pas la lune.
Mais non, cet abruti accélère encore !
Franchement, je ne vois pas à quoi ça lui sert, il roulait pépère à 130 jusqu’à présent, et le voilà à plus de 160 ! Juste pour m’empêcher de passer ! Je me demande ce qu’il cherche…
Ce type commence vraiment à me chauffer ! Il accélère encore ! Je me demande jusqu’où il va nous emmener…
On arrive à 200… Là il finit par libérer le passage… Enfin ! Y’en a vraiment qui ont des difficultés à comprendre ! Des abrutis je vous dis ! Une fois cet obstacle passé, je peux enfin retrouver ma vitesse de croisière… »
Voici une expérience qu’on a tous connu sur autoroute, dans un rôle ou dans l’autre, racontée par deux automobilistes, Ysembert Mouchegru et Anatole Chantepigoune.
- La version Ysembert Mouchegru :
« Moi je trouve qu’il y a de plus en plus d’abrutis sur la file de gauche. On s’y battrait presque. Voici une mésaventure qui m’arrive tous les jours pratiquement :
Je roule tranquillement à 130 – 140 sur la file de gauche, et je vois débouler derrière moi un type qui me fait des appels de phares.
Là, je me rabattrais bien, mais à droite ça ne roule vraiment pas vite. En plus, à vue de nez, il allait 150, pas plus, quand il m’a collé.
J’accélère donc un peu, je me retrouve à 150, mais cet abruti me colle toujours. Je monte donc à 160, pour voir si la vitesse lui convient, mais non, il est toujours collé à mon pare chocs.
Je me dis que c’est idiot, au départ il n’avait pas l’intention d’aller aussi vite, et s’il me suit à cette vitesse, c’est juste histoire de jouer les Fangio… Je mets donc le pied dedans, et nous voilà rendus à 200, lui qui me suit toujours comme mon ombre…
Là je me dis que la plaisanterie a un peu trop duré, s’il veut se tuer ou perdre son permis, qu’il le fasse tout seul, je me rabats donc sur le côté.
Il me double, mais curieusement, diminue sa vitesse à 150 quelques centaines de mètres plus loin… Quel crétin, il m’a collé juste pour me montrer qu’il avait la plus grosse… Lamentable ! »
- La version Anatole Chantepigoune :
« Les gens devraient faire attention sur l’autoroute. Ca m’énerve les gens qui bloquent la voie de gauche juste pour leur plaisir personnel.
Moi je ne suis pas spécialement pressé, mais j’ai quand même des horaires à respecter… L’autre jour, je roulais aux alentours de 140 – 150 quand j’arrive derrière un gus qui respectait bien comme il faut les limitations de vitesse…
Je me demande alors ce qu’il fait ici, sachant qu’il va pratiquement à la même vitesse que la file du milieu.
Je me montre bien dans ses rétros pour lui faire comprendre qu’il y en a qui sont pressés, mais il bouge pas.
Ah si, je le vois accélérer… J’accélère aussi. J’ai horreur de me retrouver collé derrière un type quand je roule. J’aimerais bien qu’il libère la voie. C’est pas compliqué, pourtant, il se rabat à droite, et il me laisse passer… Je demande pas la lune.
Mais non, cet abruti accélère encore !
Franchement, je ne vois pas à quoi ça lui sert, il roulait pépère à 130 jusqu’à présent, et le voilà à plus de 160 ! Juste pour m’empêcher de passer ! Je me demande ce qu’il cherche…
Ce type commence vraiment à me chauffer ! Il accélère encore ! Je me demande jusqu’où il va nous emmener…
On arrive à 200… Là il finit par libérer le passage… Enfin ! Y’en a vraiment qui ont des difficultés à comprendre ! Des abrutis je vous dis ! Une fois cet obstacle passé, je peux enfin retrouver ma vitesse de croisière… »