Aujourd'hui nous avons prévu une balade en raquettes à Camurac (Aude). Notre guide, nous y attend à 9h: je lui ai annoncé qu'il sera facile de nous reconnaître avec notre 480 rouge.
Mesdames, Messieurs, pour se rendre sur place, nous vous proposons ce vaisseau doté de 4 vraies places
Après 38 km de route de montagne, où j'hésite toujours entre le kick down ou descendre une vitesse pour rétrograder avec la boitoto. Nous voici arrivé à Camurac. Les touristes ont disparu et les locaux ne sont pas encore là. On cherche le resto, notre lieu de RDV. Pas simple, nous grimpons tout en haut de la station de ski, des fois que...
Le charme de la fin de saison transfigure le paysage. Personne.
Les pistes à 9h ce matin:
Bon tant pis nous redescendons; au passage on croise un C15 et 2 autres autos. En bas, nous trouvons enfin le lieu de RDV(9h10)
"Le guide, il vient de partir il y a 5 minutes, il a un C15..."
il va nous faire devenir chèvre.
C'est reparti vers les sommets. Les locaux aux plaques en 09,11 et 31 commencent à arriver en familles ou entre amis. Nous retrouvons le C15 que nous avions croisé, vide, on ne nous a pas attendu pour 10 minutes de retard. Sacré guide de montagne; il abandonne ses clients. Il vaut mieux que ça arrive au départ que pendant le parcours. Plus de guide. Pas de raquettes non plus car c'est lui qui fournissait. Nous sommes un peu le bec dans l'eau et un peu maris...
Qu'à cela ne tienne, nous ferons sans. Voici un petit reportage photos de notre balade guidée en raquette sans guide ni raquettes.
Nous laissons la 480 à Camurac bien en évidence sur le chamin de retour du guide, et nous prenons la direction de Montailloux (orthographe non garantie).
A 9h30: le début de la neige:
Nous profitons de ce moment magique où les touristes sont partis. La neige se défend contre le printemps inexorable. La météo est de notre coté, un temps idéal pour une randonnée:
Personne, pas un quad', aucune traces hormis des animaux indigènes. Nous, uniquement nous dans cette espace pur.
Le seul intru dans cette balade, c'est lui, un avion d'essai, sans doute un quadriréacteur, peut-être un A380, Toulouse n'est pas loin.
Mais ne nous laissons pas troubler par cet autre vaisseau nourri au kérorosène. Revenons sur terre. Et bien justement, voici une bien étange fleur:
Ce n'est que le reste d'un chardon, qui a donné tout ce qu'il pouvait. Les feuilles aux piquants ont disparu, il ne reste plus que ce magnifique squelette ornant les près pas encore verts.
Nous arrivons finalement à cette cabane dans les arbres:
Elle est protégée par une épaisseur neige de 1m... et sans raquettes. D'ailleurs, nous ne pouvons guère aller plus loin, à cette hauteur le manteau blanc a encore tous ses droits. Nous maudissons une dernière fois notre "guide", mais ce sentiment est très atténué par le spectacle de Camurac au loin.
Il est temps de redescendre. Nous craignons que l'esprit de GilloPetré ne nous soit moins favorable; des nuages venant de Quillan se sont lancés à l'assault des monts qui nous font face.
A l'aller, nous avions repéré un espace pique nique fort attractif, entre neige et pairie. Nous y faisons étape pour savourer nos casse-croûtes préparés la veille.
"Bon appétit!" Nous déclaments des randonneurs de Haute-Garonne. Ils sont accompagnés d'un teckel de 3 mois, un peu craintif mais attiré par nos sandwichs. Je m'imagine le teckel creusant une galerie pour poursuivre sont chemin un peu plus haut. Mais non, l'animal de la taille d'une fouine sera porté par ses maîtres lorsqu'ils seront en raquettes!!! Ils on été prévoyants eux, ils ne se sont encombrés d'un guide fantôme.
Allez, il est temps de rejoindre, Montailloux, nous avons quand même randonné 4h:
Ce petit reportage vous aura permis de voir les Pyrénées en dehors de la saison de ski, et pas encore sous le soleil de plomb du mois d'août...
PS e-mail reçu il y a quelques minutes:
Envoyé : dimanche 19 mars 2006 19:16
À :
Objet : Re: Balade en raquette à neige
Bonsoir,
Désolé de ne pas vous avoir attendu ce matin, en fait je ne me suis
rendu compte que vous n'étiez pas là qu'après être monté à la station de
CAMURAC.
Je croyais être en retard et avoir fait attendre les personnes qui
étaient déjà arrivées. J'ai essayé de vous retrouver dans le village,
mais en vain... Pour ne pas vous laisser sur la fâcheuse impression de
ma précipitation au partir, je vous invite gratuitement à une autre
journée de raquettes, le week-end prochain, le samedi ou le dimanche, à
votre convenance.
Je vais essayer de vous joindre par téléphone pour vous présenter mes
excuses.
Sincèrement,
Finalement, sympa le guide. Nous attaquerons donc à nouveau les sommets samedi.
Balade guidée en raquettes... sans guide... ni raquettes
- jonathan
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Re: Balade guidée en raquettes... sans guide... ni raquettes
JMV11 a écrit :Le seul intru dans cette balade, c'est lui, un avion d'essai, sans doute un quadriréacteur, peut-être un A380, Toulouse n'est pas loin.
très sympa ce petit reportage, c'est joli par chez toi !
cet avion n'est qu'un bi-réacteur, un quadri fait 4 trainées
Jonathan
Sylvana : 480 2.0 S #583362, Paris Blue Met. [2002-2003] // GreTa : 480 2.0 GT BVA #592414, Flame Red Met. [2003-2009]
ESméralda : 480 1.7 ES #532818, Petrol Blue Met. [2007-2008] // EStrella : 480 1.7 ES #556668, Black [2011-2013]
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Re: Balade guidée en raquettes... sans guide... ni raquettes
Tiens, oui, c'est vrai ça : que sont devenues les All Saints ?jonathan a écrit :un quadri fait 4 trainées
Sympa, finalement, ce guide ! La suite le week-end prochain !
TIME MACHINE (plus je pars en retard, plus j'arrive en avance !) : 480 GT 2.0 L 16/08/1995 n° 592717 210000 km (117800 km)
850R '96
Ex : Saab 900 Turbo S '92
Celle du père : 480 ES 16/04/1987 n° 505591 57000 km
Under 6 l / 100 km contest & Rat crevé Team 4ever !
850R '96
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- JMV11
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« Dejame que te cuente en consiste la vida que llevo aqui… »
(début d’un poême espagnol appris en seconde à St Avold) telles sont les paroles qui me reviennent en commençant la suite de ce roadbook.
Aujourd’hui, mon épouse et moi avons été invités par Michel, guide de montagne. Au programme : randonnée en raquette au col du Chioula dans l’Ariège, à proximité de Camurac. Nous avons rendez-vous au domicile de notre guide. La promenade peut être qualifiée de familiale puisque l’épouse de Michel y participe ainsi que le chien. Ils sont vraiment sympa
Nous atteignons notre point de départ vers 9h30. Cette fois il y a bien 2 autos : une 480 et un C15. La station de ski est tout juste fermée, il n’y a pratiquement personne : encore un plaisir égoïste que nous ne partagerons pas avec les vacanciers.
Petite précision sur le C15, Michel utilisait avant un Land, mais le C15 passe aux mêmes endroits pour une consommation bien plus faible
Le matériel, très bon matos. Michel participe à sa mise au point avec le fabricant
Ah, ça fait du bien de commencer une randonnée en raquette avec des raquettes. C’est la première fois que j’en porte. C’est vraiment l’outil idéal pour marcher sur la neige.
Forcément ça grimpe. Le commentaire du guide est précieux : en face sur ce mont les plus grandes carrière d’Europe de talc.
Les traces laissées dans la neige appartiennent à une race d’animaux endémique des montagnes : les randonneurs à raquette.
Derrière ces monts, c’est Andorre. J’aurais aimé y migrer, mais ils refusent l’importation de véhicules agés de 5 et 25 ans. Donc, je n’immatriculerai jamais la Volvo là-bas.
Juste un regard en arrière pour prouver que nous avons grimpé. Comme la banlieue parisienne ne me manque pas !
Notre équipée en pleine ascension. En fait en raquettes, le plus difficile n’est pas la montée…
Enfin le sommet. Sur les monts en face les ours carnassiers importés de roumanie font quelques incursions. L’enquête au départ avait porté sur quelques communes, mais les ours ne sont visiblement pas informés et vont aussi sur d’autres territoirs non prévus. Passons sur les polémiques
Tiens c’est moi sur les sommets (1750 m d’altitude)
Sur les sommets, on trouve un tapis de bruyère, c’est là que nous avons piqueniqué.
Sur la droite la forêt héberge des grands tétras. C’est un coq de bruyère, un volatile de la taille d’une dinde particulier aux Pyrénées. Nous n’en avons pas vu.
Iroc, toutou méritant. Il n’avait pas de raquettes lui.
Les sommets c’est bien beau, mais il faut penser à redescendre. Notre guide nous a réservé une surprise, une pente abrupte pour commencer. Gloups !
Madame dans ses œuvres. Fantastique cette descente! Rien que pour cette descente, je referais la balade. Le pied, c’est de courrir dans la descente. Courrir sur une neige d’un mètre d’épaisseur : nous l’avons fait!!!. Plus bas, à 50 cm de la piste, je me suis coincé un pied dans la neige profonde + chutte. Impossible de s’en sortir seul avec les raquettes. Il faut être accompagné. A ne jamais faire dans une zone d’avalanches !
Arrivé au refuge du Chioula un peu plus bas. La colline au deuxième plan avec les sapins a été rachetée par un célébre cimentier. Elle ne contient que du calcaire, mais pourrait bien disparaître en carrière. Pour l’instant, une bataille a été remportée par les opposants aux projets, c’est à dire les locaux dotés d’un minimum de bon sens, mais rien ne prouve que les pelleteuses ne vont pas débarquer un des ces quatre. La photo vaut tous les commentaires.
Autre exploit la descente en forêt ; le genre de chemin que même sans neige ni raquettes on n’oserait pas emprunter tellement c’est peu accessible. Mais encore un grand moment de plaisir.
Nous nous rapprochons de la fin de la promenade. Témoignage de la pureté de l’air ; ces lickens, des « barbes de St André ».
7 heures de randonnées en raquettes offertes par notre guide. Un grand merci. Un plaisir immense, nous recommencerons l’année prochaine ; avec le guide bien sûr. Nous n’aurions jamais fait cela seuls. Le guide, un vrai professionnel, adapte le parcours au niveau et à l’état de fatigue de son groupe, il a toujours un plan B en réserve en cas de pépin et surtout connaît bien la montagne, ses recoins, sa faune, sa flore, ses risques et son enneigement.
Samedi 1er avril à 10h30 il passera sur France 3 national à l’occasion d’un reportage dans la région.
Son site internet, si un jour vous passez par ici :
http://www.randonnee-cathare.com
(début d’un poême espagnol appris en seconde à St Avold) telles sont les paroles qui me reviennent en commençant la suite de ce roadbook.
Aujourd’hui, mon épouse et moi avons été invités par Michel, guide de montagne. Au programme : randonnée en raquette au col du Chioula dans l’Ariège, à proximité de Camurac. Nous avons rendez-vous au domicile de notre guide. La promenade peut être qualifiée de familiale puisque l’épouse de Michel y participe ainsi que le chien. Ils sont vraiment sympa
Nous atteignons notre point de départ vers 9h30. Cette fois il y a bien 2 autos : une 480 et un C15. La station de ski est tout juste fermée, il n’y a pratiquement personne : encore un plaisir égoïste que nous ne partagerons pas avec les vacanciers.
Petite précision sur le C15, Michel utilisait avant un Land, mais le C15 passe aux mêmes endroits pour une consommation bien plus faible
Le matériel, très bon matos. Michel participe à sa mise au point avec le fabricant
Ah, ça fait du bien de commencer une randonnée en raquette avec des raquettes. C’est la première fois que j’en porte. C’est vraiment l’outil idéal pour marcher sur la neige.
Forcément ça grimpe. Le commentaire du guide est précieux : en face sur ce mont les plus grandes carrière d’Europe de talc.
Les traces laissées dans la neige appartiennent à une race d’animaux endémique des montagnes : les randonneurs à raquette.
Derrière ces monts, c’est Andorre. J’aurais aimé y migrer, mais ils refusent l’importation de véhicules agés de 5 et 25 ans. Donc, je n’immatriculerai jamais la Volvo là-bas.
Juste un regard en arrière pour prouver que nous avons grimpé. Comme la banlieue parisienne ne me manque pas !
Notre équipée en pleine ascension. En fait en raquettes, le plus difficile n’est pas la montée…
Enfin le sommet. Sur les monts en face les ours carnassiers importés de roumanie font quelques incursions. L’enquête au départ avait porté sur quelques communes, mais les ours ne sont visiblement pas informés et vont aussi sur d’autres territoirs non prévus. Passons sur les polémiques
Tiens c’est moi sur les sommets (1750 m d’altitude)
Sur les sommets, on trouve un tapis de bruyère, c’est là que nous avons piqueniqué.
Sur la droite la forêt héberge des grands tétras. C’est un coq de bruyère, un volatile de la taille d’une dinde particulier aux Pyrénées. Nous n’en avons pas vu.
Iroc, toutou méritant. Il n’avait pas de raquettes lui.
Les sommets c’est bien beau, mais il faut penser à redescendre. Notre guide nous a réservé une surprise, une pente abrupte pour commencer. Gloups !
Madame dans ses œuvres. Fantastique cette descente! Rien que pour cette descente, je referais la balade. Le pied, c’est de courrir dans la descente. Courrir sur une neige d’un mètre d’épaisseur : nous l’avons fait!!!. Plus bas, à 50 cm de la piste, je me suis coincé un pied dans la neige profonde + chutte. Impossible de s’en sortir seul avec les raquettes. Il faut être accompagné. A ne jamais faire dans une zone d’avalanches !
Arrivé au refuge du Chioula un peu plus bas. La colline au deuxième plan avec les sapins a été rachetée par un célébre cimentier. Elle ne contient que du calcaire, mais pourrait bien disparaître en carrière. Pour l’instant, une bataille a été remportée par les opposants aux projets, c’est à dire les locaux dotés d’un minimum de bon sens, mais rien ne prouve que les pelleteuses ne vont pas débarquer un des ces quatre. La photo vaut tous les commentaires.
Autre exploit la descente en forêt ; le genre de chemin que même sans neige ni raquettes on n’oserait pas emprunter tellement c’est peu accessible. Mais encore un grand moment de plaisir.
Nous nous rapprochons de la fin de la promenade. Témoignage de la pureté de l’air ; ces lickens, des « barbes de St André ».
7 heures de randonnées en raquettes offertes par notre guide. Un grand merci. Un plaisir immense, nous recommencerons l’année prochaine ; avec le guide bien sûr. Nous n’aurions jamais fait cela seuls. Le guide, un vrai professionnel, adapte le parcours au niveau et à l’état de fatigue de son groupe, il a toujours un plan B en réserve en cas de pépin et surtout connaît bien la montagne, ses recoins, sa faune, sa flore, ses risques et son enneigement.
Samedi 1er avril à 10h30 il passera sur France 3 national à l’occasion d’un reportage dans la région.
Son site internet, si un jour vous passez par ici :
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Modifié en dernier par JMV11 le dim. 26 mars 2006, 15:28, modifié 1 fois.
- jonathan
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parfait !JMV11 a écrit :une 480 et un C15.
encore une belle balade ! il faut être en sacrée forme pour une balade de 7h
Jonathan
Sylvana : 480 2.0 S #583362, Paris Blue Met. [2002-2003] // GreTa : 480 2.0 GT BVA #592414, Flame Red Met. [2003-2009]
ESméralda : 480 1.7 ES #532818, Petrol Blue Met. [2007-2008] // EStrella : 480 1.7 ES #556668, Black [2011-2013]
Sylvana : 480 2.0 S #583362, Paris Blue Met. [2002-2003] // GreTa : 480 2.0 GT BVA #592414, Flame Red Met. [2003-2009]
ESméralda : 480 1.7 ES #532818, Petrol Blue Met. [2007-2008] // EStrella : 480 1.7 ES #556668, Black [2011-2013]