Cette bête d'électronique est peut-être une excellente occasion
Est-ce pour moi ?
Tout le monde aime essayer de repérer les futurs classiques et vous avez ici une chance de rapporter un vainqueur. Un petit groupe spécialisé de propriétaires de volvo 480 ES pensent qu'ils en possèdent déjà un. La 480 est le successeur spirituel de la volvo p1800 ES "break sportif" du début des années 70 et, bien qu'elle n'ait quitté la production qu'en 1995, ses aficionados proclament déjà qu'il s'agit d'une valeur sûre.
Elle possède, sans aucun doute, une histoire suffisamment passionnante : il s'agissait de la première Volvo à traction avant, équipée d'un bloc transversal et d'un des tout premiers et désormais banals ordinateurs de bords. Elle a été fabriquée en très petite quantité pour un si grand fabriquant : 76 000 exemplaires seulement ont été produits, tous proviennent de l'ancienne usine DAF aux pays bas.
Elle était également extraordinairement bien équipée avec, notamment la direction assistée de série et certaines fonctionnalités contrôlées par ordinateur allant de l'affichage de la consommation instantanée à l'activation automatique de l'essuie glace arrière.
Le tout était animé par un bloc 1.7 Renault de quatres cylindres en ligne turbocompressé ou non. Les blocs non turbo compressés furent agrandis fin 1992 pour passer à 2L. Les boites de vitesses sont soit manuelle à cinq rapports ou automatique à quatre rapports. En définitive, presque une volvo typique. Et c'est en grande partie ce qui fait son intérêt.
A quoi ressemble sa conduite ?
La 480 se comporte comme vous pouvez l'espérer: comme un coupé sport moderne, de taille moyenne, à traction avant. La 480 est basse et
sarcastique (????). Si parfois elle ballotte et donne l'impression d'être encore plus basse, c'est à cause de ses sièges baquets fermes placés au ras du plancher. Son style (interieur comme exterieur) est d'une ergonomie excellente et la présentation est soignée. C'est amusant et suffisamment pratique pour des déplacements quotidiens.
Aucune de ses motorisations n'est vraiment criarde. Dans leurs différentes finitions, les versions non turbo font aux alentours de 110 chevaux avec 9 à 10 secondes pour passer de 0 à 100 (60 miles ndlr). Le turbo améliore les choses de près de 10 chevaux et permet de gagner à peu près une seconde. En réalité, il s'agit d'avantage d'un véhicule de grand tourisme que d'un brûleur de route et, si ses motorisations ne palpitent pas, elles sont cependant adéquates pour un usage quotidien.
Les deux sièges arrière sont d'un confort honnête et incomparablement meilleurs que la plupart des véhicules 3 portes.
à suivre...